19 févr. 2016

made in us #27

The King and I

(Le Roi et Moi). Un film de Walter Lang, 1956.

Anna Leonowens (Deborah Kerr) part avec son fils Louis (Rex Thompson) au Siam afin de devenir la gouvernante des enfants du roi Mongkut (Yul Brynner).
Malheureusement, le souverain refuse de lui donner la maison qu'il lui avait promise et l'oblige à vivre dans le palais. Mécontente, Anna hésite beaucoup avant de se décider à rester... Elle découvre la culture siamoise et ouvre les horizons des princes et princesses du Siam sur le vaste monde... mais aussi ceux du Roi...

Voir aussi la version de 1999 : Anna and the King.

Anna Leonowens (Deborah Kerr) est veuve. Elle doit donc subvenir seule désormais à ses besoins et à ceux de son fils Louis (Rex Thompson). Elle l'emmène pour cela au Siam (actuellement, la Thaïlande) afin de devenir la gouvernante du prince héritier Chulalongkorn (Patrick Adiarte), fils du roi Mongkut (Yul Brynner). C'est le dépaysement total !

Arrivée sur place, le souverain refuse de donner à Anna ce qu'il lui avait promis : notamment, une maison à elle, hors du palais... Furieuse, elle prend ses clics et ses clacs et décide de repartir... mais la première femme du Roi, Lady Thiang (Terry Saunders), la convainc de rester.
Impressionné par le caractère de cette femme (et aussi sûrement un peu pour la défier), le roi Mongkut lui ordonne finalement de s'occuper de tous ses enfants et de ses femmes qui souhaitent s'instruire... elle est donc obligée de vivre au palais, et de faire la classe à une cinquantaine de femmes et enfants.

Arrive bientôt au palais une jeune birmane, Tuptim (Rita Moreno), présent pour le Roi du Siam en gage de l'amitié de leurs deux peuples... Mais la jeune femme est amoureuse d'un autre homme, Lun Tha (Carlos Rivas), et même la bonté du souverain n'arrive pas à chasser cet autre homme de son coeur. Anna va se lier particulièrement avec Tuptim, et être le témoin du châtiment réservé à ceux qui désobéissent aux implacables lois du Siam...

Parallèlement, Anna se prend d'affection pour ses élèves et se sent très heureuse de sa position d'enseignante. Elle découvre les gens du Siam et leur riche culture qui est pourtant dénigrée dans le monde occidental duquel elle vient. Quand la Grande-Bretagne entreprend des actions diplomatiques avec le Siam, Anna sert de référence pour montrer à ses pairs que les habitants du Siam sont tout aussi civilisés que les occidentaux, et qu'ils ont autant à offrir qu'à recevoir.

Elle apprend à mieux connaître le Roi. Ce-dernier n'a pas l'habitude qu'on lui tienne tête, et encore mois qu'une femme se pense son égale. Mongkut et Anna s'affrontent sur de nombreux sujets, mais leur relation est toutefois basée sur le respect et la reconnaissance du courage, de l'honnêteté et de la bonté dont chacun fait preuve à sa manière.

Le film dure plus de deux heures. Il est ponctué d'épisodes musicaux amusants : le spectacle à l'intention des diplomates britanniques (notamment) est magnifique.

J'aime beaucoup la relation entre Anna et Mongkut et de découvrir la grandeur et le faste de la culture siamoise. Evidemment, on laisse un peu de côté ici les petites gens du Siam, qui vivent beaucoup plus misérablement. En cela, le film de 1999 est plus engagé.



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