10 févr. 2016

made in france #21

Alexandre le bienheureux

Un film d'Yves Robert, 1968

Alexandre (Philippe Noiret), homme bon vivant et nonchalant, est cultivateur dans une ferme française de la Beauce. Cependant sa vie quotidienne est dirigée par « la Grande » (Fraçoise Brion), sa belle mais néanmoins ambitieuse et tyrannique épouse, qui le pousse à bout en lui imposant chaque jour une liste de travaux démesurée.
Devenu brutalement veuf, il éprouve un grand soulagement et se sent libéré : il décide de s'accorder un repos qu'il juge mérité, afin de prendre le temps de savourer la vie.
Son comportement sème rapidement le trouble dans le petit village par l'exemple qu'il donne, et une partie des habitants décide de le forcer à reprendre le travail. Mais ils échouent : Alexandre commence à faire des émules... et des envieux !

Alexandre (Philippe Noiret) est un mari gentil, et il est très fort. C'est la raison pour laquelle sa femme (Françoise Brion), qu'il surnomme « la Grande », l'a épousé : ainsi, il peut travailler comme dix à la ferme... et elle ne se prive pas de l'utiliser à bon escient.

Alexandre, lui, préférerait aller pêcher ou faire une partie de billard en buvant une pinte avec ses amis Colibert (Pierre Richard) et Malicorne (Marcel Bernier)... Mais la Grande ne lui laisse pas une seconde de répit.

Un jour, la Grande a un accident de voiture avec ses parents... C'est la liberté pour Alexandre qui voit enfin se profiler un repose bien mérité. Il s'installe dans son lit et décide de ne plus rien faire. C'est même son chien qui va faire les courses !

C'est le scandale dans le petit village ! Les fermiers, sous la direction de Sanguin (Paul Le Person), vont le faire sortir de son lit ! Tout le monde se mobilise : Mme Bouillot l'épicière refuse de servir le chien. C'est sans compter sur la complicité de sa vendeuse Agathe (Marlène Jobert), elle aussi un peu rêveuse, qui admire beaucoup Alexandre.

Alexandre qui s'ennuie dans son lit, finit par en sortir... mais pas pour recommencer à travailler... Il va à la pêche et profite de la vie. Au grand bonheur de son chien, et au grand dam de Sanguin.

D'autre part, une idylle commence à naître en lui et Agathe. Mais la rêveuse prend vite conscience de la fortune du beau fermier... Alexandre va-t-il retomber dans le piège du mariage ?

Le film nous apprend à profiter de la vie, mais pas trop ! À faire des choix pour mener la vie que l'on veut et pas se laisser mener par les autres.

Il est aussi prétexte à exposer les rumeurs dans un petit village... et les phénomènes de groupe : d'abord, lorsque tout le monde cherche à convaincre Alexandre de reprendre le travail, puis lorsque tous se rangent finalement de son côté pour dormir après le réveil et aller à la pêche plutôt qu'à l'école ou aux champs !

De belles musiques aussi, composées par Vladimir Cosma, dont : le ciel, la terre et l'eau.



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