17 avr. 2016

made in us #43

The Proposal

Un film d'Anne Fletcher, 2009.

Margaret Tate (Sandra Bullock), Canadienne, est rédactrice en chef adjointe pour une maison d'édition aux USA. Elle contraint son assistant Andrew Paxton (Ryan Reynolds) à l’épouser afin de ne pas être expulsée vers le Canada. Il accepte à contrecœur, en contrepartie d'un futur poste de rédacteur au sein de la société. Suspectés de mariage blanc par les services de l’immigration, les deux collaborateurs sont forcés de passer un week-end ensemble avec les parents d’Andrew en Alaska pour rendre crédible leur supercherie. Ils devront gérer l'annonce de leurs fiançailles et apprendre à se connaître...

Margaret (Sandra Bullock) est Canadienne. Son visa arrive à échéance... elle ne va pas pouvoir continuer à travailler aux États-Unis alors qu’elle est la meilleure rédactrice en chef de sa maison d'édition.

La solution ? Épouser son assistant Andrew (Ryan Reynolds) qui la déteste : Margaret est un dragon, asociale, elle ne pense qu'à son job. Margaret est une esclavagiste moderne. Ell traite Andrew pire qu’un chien et l’exploite. Pourtant, il accepte en échange de plus de considération et de l’assurance d'un meilleur job (qu'il attend depuis des lustres).

Malheureusement, les services de l’immigration sont au taquet dans la lutte contre les mariages blancs et les surveillent. Pour les duper, Margaret et Andrew se rendent en Alaska dans la famille d'Andrew pour quelques jours. L’occasion pour eux d'annoncer leurs fiançailles... et d’apprendre à se connaître vraiment. Et ce qu’ils découvrent est loin de leur déplaire...

Le film commence sur un retournement de la situation de pouvoir : Margaret qui faisait d'Andrew son pantin se retrouve soumis à sa bonne volonté : sans lui, elle devra repartir au Canada et qui sait si elle pourra revenir ?

Les situations cocasses s'enchaînent : Margaret est une businesswoman, une femme des villes, elle se retrouve perdue en Alaska. Par contre, Andrew est dans son élément... même si son père Joe (Craig T. Nelson) tient la famille d'une main de fer, malgré la douceur de sa mère Grace (Mary Steeburgen) et les excentricités pleines de bonnes intentions de Grand-mère Annie (Betty White).
Margaret, qui n'a plus de famille et s'est retranchée derrière une carapace de fer pour se protéger de la souffrance de perdre à nouveau des êtres chers, va redécouvrir ce que c'est que d'avoir une famille.



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