21 avr. 2016

made in germany #54

Goodbye Lenin

Un film de Wolfgang Becker, 2003.

Berlin-Est, RDA. À l'été 1978, le père d'Alexander (Daniel Brühl) et Ariane (Maria Simon) fuit à l'Ouest. Christiane (Katrin Sass), leur mère, décide alors de s'investir totalement dans la vie sociale du régime communiste.
Mais lors du 40e anniversaire de la RDA, le 7 octobre 1989, elle est victime d'un infarctus et tombe dans le coma. Lorsqu'elle en sort, huit mois plus tard, le Mur est tombé et l'Allemagne s'est réunifiée. Craignant un nouvel infarctus fatal causé par ces grands changements, Alexander décide de lui cacher la fin de la RDA et entraîne son entourage dans sa folle tentative de recréer une époque révolue.

Après que leur père ait fui à l'Ouest, Alexander (Daniel Brühl) et Ariane (Maria Simon) restent vivre avec leur mère Christiane (Katrin Sass). À l'origine, il devait revenir les chercher... mais plus le temps a passé, moins la chose était probable... Christiane s'est alors investie plus que de raison dans le régime pour contrecarrer les mauvais traitements réserver aux familles envisageant de quitter la RDA, et (dans leur cas) dont une partie de la famille était bel et bien passée du "côté ennemi".

Lors du 40e anniversaire de la RDA, des manifestations ont lieu. Alex y participe : sa mère le surprend et fait un arrêt cardiaque, choquée. Elle tombe dans le coma.

Le Mur tombe. Le pays se réunifie. Et quelques mois plus tard, Christiane sort du coma. Le médecin est formel : une nouvelle crise cardiaque lui sera fatale. Mais comment lui apprendre la chute du régime communiste et de la vie qu'elle a connue jusque là ?

Alex décide alors de faire croire à sa mère que rien n'a changé. Il entraîne dans son délire sa soeur et son beau-frère, ainsi que sa petite amie Lara (Tchoulpan Khamatova) et son nouveau collègue de travail Denis (Florian Lukas).

Alex recrée l'ambiance RDA chez lui. Il retrouve des bocaux des anciens produits qui ne sont plus vendus désormais dans les épiceries. Et il tourne même un journal télévisé, assisté de Denis, pour expliquer en douceur à sa mère les affiches Coca-cola et Burger King qui pullulent à Berlin et recréer l'ambiance de réunification.

Un grand pan de l'histoire allemande vécue de l'intérieur. L'amour inconditionnel d'un fils pour sa mère. Bien joué. Drôle et émouvant. Le quotidien revu avec "Ostalgie".



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