7 sept. 2013

memento de chinois #4

你好 (nǐ hǎo) !

Je commence à maîtriser les 8 traits principaux et j'approfondis les traits dérivés du 'héng', le trait horizontal ! Dès que je récupère un scanner je vous montre comme j'écris bien !

Mais c'est pas demain la veille que j'utiliserai un dictionnaire de chinois...


Alors que je m'acharne à écrire les caractères chinois, on m'annonce de but en blanc que même lorsqu'on sait comment se prononce un caractère, on ne le trouve pas forcément dans le dictionnaire... Une histoire de clés... dont je vais parler aujourd'hui entre autres.

Les différents types de caractères chinois

On peut classer les caractères chinois selon leur utilisation. On en dénombre 6, le Chinois pour les nuls explique les 4 types les plus importants.

Les pictogrammes

Caractères les plus connus, les pictogrammes figurent un objet concret. Ils représentent de façon stylisée la forme de ce qui est exprimé.
Par exemple : 日 le soleil ou 人 l'homme

Ce type de caractères, que l'on considère d'un point de vue occidental comme fondement de l'écriture des sinogrammes (un symbole = un mot, c'est plus simple!), est pourtant minoritaire dans l'écriture chinoise.

Les symbologrammes

Les symbologrammes représentent les notions plus abstraites.
Par exemple : au-dessus ou en-dessous.

Les idéogrammes

En combinant des caractères simples, on donne naissance à des idéogrammes : l'association d'idées des caractères simples donne la signification.
Par exemple : le symbole 'foule' est représenté par 3 symboles 'homme' ensemble ;
le symbole 'forêt' est représenté par 3 symboles 'arbre' ensemble.

Les idéophonogrammes

Les idéophonogrammes sont des caractères composés de deux éléments graphiques : une partie sémantique, la (fameuse !) clé qui donne le sens, et une partie phonétique, qui indique le son, la prononciation.

Le chinois dans le dictionnaire

Comment chercher un mot dans un dictionnaire non-alphabétique ?

Le Chinois pour les nuls nous indique plusieurs façons !

En comptant le nombre de traits qui composent le caractère. (là je dis euh... parce qu'il faut savoir les traits qui comptent pour un, et ceux qui comptent pour deux...) Mais ça c'est seulement une fois qu'on connait la clé (toujours elle !)

Il y a 214 clés qui sont des racines graphiques. Une fois qu'on a compté le nombre de traits qui composent la clé, on cherche dans la partie du dico qui contient cette clé, puis on compte le nombre de traits du reste pour chercher vraiment au bon endroit. (J'espère que vous en convenez ce n'est pas simple. Mais ça explique pourquoi les chinois sont balèzes en mathématiques ;) )


Sinon, on peut aussi chercher à partir de sa prononciation... mais attention aux homonymes, qui sont nombreux en chinois.




Anecdote ! Une faute d'orthographe en chinois !
Si les fautes d'orthographe en français nous font frôler la crise cardiaque (ou tout du moins hérisser les poils et serrer les dents de désespoir sur l'avenir de la jeunesse), cela ne perturbe pas la compréhension globale.
En chinois, un trait en plus, ou un trait en moins change complètement le mot !

C'est quand qu'on sait lire ?

(Là tu pleures !)

En effet, on ne sait jamais vraiment lire... la formulation optimiste : "on sait de plus en plus lire" (au fur et à mesure qu'on apprend). Car même le chinois le plus cultivé du monde ne connait pas tous les caractères !

Chiffres !

En connaissant les 24 caractères les plus fréquents, on arrive à reconnaître 1/4 des caractères d'un article de journal.
Avec 44 caractères, on arrive à 33%. Avec 116, 50 %. Avec 500, 79%. Et avec 1 000, on arrive à 91% !

En apprenant 1 500 caractères on peut comprendre 95 % d'un texte. (Sachant que la base de lecture courante est composée de plus de 3 000 caractères...)

Au boulot !

再见 (zài jiàn) !

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