17 déc. 2015

scolaire vs solitaire #25

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Donnerstag, den 17. (siebzehten) Dezember 2015

Petit focus sur un article du blog de Babbel : "Français, nuls en langues ?"

L'enseignement scolaire des langues étrangères en France est loin de faire l'unanimité et notre réputation de nuls en langue a la vie dure. Mais pourquoi tout attendre de l'école ? Voici quelques idées pour expatrier l'apprentissage hors de la salle de classe et vous forger vos propres méthodes.
Par Marion Maurin

Et pour l'anglais spécifiquement, regardez cette vidéo de Linguisticae : Les français ont-ils un problème en langues ? qui nous explique que ce n'est pas tout à fait notre faute ;)



"Les Français sont nuls en langue" : cette réputation est tenace. Mais qu'est-ce qui fait qu'on est bon ou nul en langue ? Est-ce que les choses sont gravées dans le marbre ?

Des problèmes de vocabulaire, de grammaire. Des difficultés à s'exprimer sans buter sur les mots. Un accent tout pourri. Qu'est-ce qui fait vraiment qu'on est mauvais en langue ?

On reproche beaucoup aux méthodes d'apprentissage à l'école, qui sont soit disant inefficaces. L'article parle notamment de la suppression des classes bilangues. Mais comment apprendre les langues à des classes de 25 à 30 élèves ? Apprendre par coeur est-ce vraiment utile ? Faut-il utiliser des méthodes plus modernes ?
Difficile de faire parler tout le monde en même temps. Souvent on travaille beaucoup l'écrit et l'oral passe un peu à la trappe...



L'auteur propose donc de ne pas se cantonner à la salle de classe.
Les nouveaux polyglottes le disent : la passion des langues ne leur est pas tombé dessus tout de suite. Certains étaient même plutôt nuls en cours de langues à l'école et pourtant un jour, apprendre une langue étrangère a fait sens, ils ont ressenti un besoin, découvert une nouvelle langue pour laquelle ils ont développé une passion... et apprendre n'a plus été un problème.

Pour apprendre, il faut avoir une bonne motivation, une raison, une volonté propre. L'école, c'est bien, mais c'est assez restreint. Il faut aussi se bouger, travailler pour soi.

Il y a un point sur lequel je suis en désaccord avec l'article, c'est sur la diversité des langues proposées à l'école : on est assez bien lotis en France au niveau du choix des langues. C'est vrai que les langues régionales se sont beaucoup développées et que les options de langues peuvent être variées. Mais à mon avis, ça reste assez anecdotique et pour la plupart des établissements, on reste sur le classique anglais, allemand ou espagnol.
Si on s'intéresse à d'autres langues, il faut s'y atteler seul. Pour ma part, j'ai eu du choix dans les options de langues à la fac de langues.



L'article propose plusieurs pistes pour apprendre seul.

Tout d'abord, ne pas avoir peur de se jeter à l'eau. Vivre dans un pays étranger n'est pas la seule manière d'apprendre ni de s'immerger. Il faut chercher des opportunités et s'atteler à la tâche, parler ou en tous cas pratiquer dès que possible.


L'école n'est pas le seul endroit où l'on peut apprendre. Avec internet, on peut rencontrer des locuteurs natifs. L'idéal pour apprendre la langue parlée actuellement (et pas seulement dans les livres), un vocabulaire et des tournures modernes.


Brouiller les frontières entre apprentissage et loisir. Les films, la musique... utiliser la langue d'apprentissage au quotidien et pour des choses qui nous plaisent rend l'apprentissage plus amusant, plus utile et plus facile.


Voyager. Quand on le peut, c'est un excellent moyen de pratiquer avec des natifs, qui prennent plaisir à nous voir faire des efforts pour leur parler et les comprendre. Après tout, apprendre (et parler) une langue c'est aussi apprendre une autre culture.


Trouver ses propres motivations, ses propres raisons d'apprendre la langue étrangère. Trouver aussi quelles techniques nous correspondent le mieux pour apprendre le plus facilement et le plus rapidement. C'est ça devenir son propre professeur.



À toutes ces pistes proposées, je n'ai rien à redire évidemment. Qui nous connaît mieux que nous-mêmes ? Il est évident qu'être son propre professeur est compliqué, mais on est également plus à même de savoir ce qui nous convient le mieux pour apprendre.

L'auto-évaluation est une étape plus ardue. Quand et comment peut-on dire si l'on est enfin bon en langue ou non ? Cela dépend aussi parfois de la langue parlée en question : certains ont des difficultés en anglais qu'ils n'ont pas en espagnol par exemple. Question de travail ou d'affinités, celui qui veut parler une langue étrangère peut le faire. Il suffit de prendre le temps !



Tschüss!



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