Love Story
Un film de Arthur Hiller, 1970
Oliver Barrett, IVe du nom (Ryan O'Neal), descend d’une grande lignée de diplômés de Harvard riches et éminents. Il éprouve le coup de foudre pour Jennifer Cavalleri (Ali MacGraw), d’origine italienne, pauvre, catholique, étudiante en musique à Radcliffe. Dès la fin de leur année universitaire, ils décident de se marier en dépit de l’avis du père d’Oliver, qui se brouille avec son fils et le prive de son aide financière.
Le jeune couple lutte alors pour pouvoir payer les études d’Oliver en école d’avocats. Finalement, ce dernier sort troisième de sa promotion, et obtient un excellent travail, tandis que Jennifer enseigne la musique dans une école privée.
Alors qu'ils tentent de faire un enfant, ils découvrent que Jennifer a une leucémie et est condamnée à très court terme.
Elle était belle et intelligente.
Elle aimait Mozart, Bach et les Beatles...
Et moi.
Une jeune fille d'origine modeste mais intelligente, caustique, musicienne, et un fils de riche, charmant, timide, destiné à être avocat comme toute la lignée de ses ancêtres avant lui, se rencontrent à la bibliothèque. Jenny défie Oliver de lui payer un verre. Ils se plaisent beaucoup tous les deux, sortent ensemble.
Le père de Jenny se demande où ça va les mener. Les parents d'Oliver sont plus réticents, en particulier son père, qui n'hésite pas à couper les vivres à son fils pour lui faire changer d'avis... Mais Oliver tient plus à Jenny qu'il ne l'imaginait. Ils s'en sortiront sans l'argent des Barret.
Un coup de foudre entre deux personnes que tout oppose. Une histoire d'amour brève et passionnée, comme une étoile filante.
Jenny a un fort caractère (ses origines italiennes peut-être ?), beaucoup d'humour, mais se cache sous son armure. Oliver est patient et tendre, contrairement à l'éducation autoritaire qu'il a reçue. Chacun trouve en l'autre sa force, la moitié qu'il lui manquait pour exister et avoir le courage de vivre pleinement leur vie.
L'histoire d'un coup de foudre et d'une histoire gâchée par la maladie. La vie trop brève de Jenny qui est le dynamisme incarné.
Et la magnifique musique.
À voir ensuite : Oliver's Story (1978)
Quelques années plus tard, comment Oliver s'en sort-il ?
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