1 janv. 2015

made in germany #14

Loreley

En surfant un peu, je suis tombée sur le Calendrier de l'Avent de l'émission Karambolage, cette émission qui passe sur la chaîne franco-allemande arte le dimanche soir et qui raconte des anecdotes de la vie quotidienne ou des points culturels qui diffèrent entre les deux pays.

Nouvel arrêt sur image dans ma série de vidéos empruntées qui sont toujours disponibles sur la chaîne Youtube de "Karambolage en français". Sachez cependant que le programme est disponible en allemand sur "Karambolage auf Deutsch", et surtout sur Arte +7 en rediffusion ;)



Cette vidéo parle d'un "monument" allemand : la Loreley. Légende en fait pas si ancienne que ça. Immortalisée par nombreux écrivains dont le poète Heinrich Heine !




Loreley - Heinrich Heine

Ich weiß nicht, was soll es bedeuten,
Daß ich so traurig bin,
Ein Märchen aus uralten Zeiten,
Das kommt mir nicht aus dem Sinn.
Die Luft ist kühl und es dunkelt,
Und ruhig fließt der Rhein;
Der Gipfel des Berges funkelt,
Im Abendsonnenschein.

Die schönste Jungfrau sitzet
Dort oben wunderbar,
Ihr gold'nes Geschmeide blitzet,
Sie kämmt ihr goldenes Haar,
Sie kämmt es mit goldenem Kamme,
Und singt ein Lied dabei;
Das hat eine wundersame,
Gewalt'ge Melodei.

Den Schiffer im kleinen Schiffe,
Ergreift es mit wildem Weh;
Er schaut nicht die Felsenriffe,
Er schaut nur hinauf in die Höh'.
Ich glaube, die Wellen verschlingen
Am Ende Schiffer und Kahn,
Und das hat mit ihrem Singen,
Die Loreley getan.


Traduction

Je ne sais pas ce que cela signifie,
Ni pourquoi je suis si triste,
Un conte des temps anciens,
Ne me sort pas de l'esprit.
L'air est froid et le ciel s'assombrit,
Et le Rhin s'écoule calmement ;
Le sommet des montagnes scintille,
Sous la lumière du soleil couchant.

La plus jolie des jeunes filles est assise
Là-haut, elle est magnifique,
Ses bijoux d'or brillent,
Elle coiffe ses cheveux d'or,
Elle les coiffe avec un peigne en or,
Et elle chante une chanson ;
Sa mélodie est insolite,
et violente.

Son chant saisit le batelier
Dans son petit bateau, comme une douleur sauvage ;
Il ne prend pas garde aux rochers,
Il regarde dans les hauteurs.
Je crois que les vagues ont finalement
Englouti le batelier et son rafiot,
Et cela, à cause du chant
De la Loreley.


Tschüss !

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